4 astuces pour accompagner une personne atteinte de TSA
L’autisme est un trouble neurodéveloppemental qui se traduit par des difficultés de communication, d’interaction sociale et de comportement. Il se décline sous diverses formes selon les individus et demande un accompagnement personnalisé à chaque cas. Il y a des moyens et des ressources pour aider les personnes autistes à apprendre et à se développer. Cette revue présente quelques conseils pour mieux appréhender et soutenir les personnes avec autisme.
1. Se renseigner sur l’autisme
Pour accompagner une personne autiste, il faut se renseigner sur ce qu’est l’autisme, ses origines, ses manifestations, ses spécificités et ses impacts. Il y a de nombreuses sources d’information, qui propose des explications, des témoignages, un répertoire des ressources et un service d’écoute et d’orientation.
On peut aussi consulter des ouvrages, des films, des associations ou des professionnels qualifiés pour approfondir ses connaissances et se former aux bonnes pratiques. Un accompagnement psychologique spécialisé est également possible sur le site lucielegall-psychologue.fr/accompagnement-psychologique-tsa.php.
2. Obtenir un diagnostic précoce
Le diagnostic de l’autisme est indispensable pour mettre en place un accompagnement adapté à la personne et à ses besoins. Plus le diagnostic est précoce, plus les possibilités de progrès sont importantes. Il y a des signes d’alerte qui peuvent inciter à consulter un médecin.
Il peut s’agir d’un retard de langage, un désintérêt pour les autres, une répétition de gestes ou de mots, une hypersensibilité ou une hypo-réactivité aux stimuli sensoriels. Le diagnostic repose sur une évaluation pluridisciplinaire, qui peut être réalisée dans des centres de ressources autisme (CRA) ou des centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP).
3. Choisir des méthodes éducatives adaptées
L’éducation des personnes autistes requiert des méthodes spécifiques, qui prennent en compte leurs difficultés et leurs potentialités. Il y a plusieurs approches éducatives, qui visent à développer les compétences cognitives, sociales, langagières et comportementales des personnes autistes.
Parmi les plus recommandées par la Haute Autorité de Santé (HAS), on peut citer les méthodes ABA, Denver ou TEACCH, qui se basent sur des principes de structuration de l’environnement, de renforcement positif, de personnalisation et d’évaluation des objectifs. Ces méthodes nécessitent l’implication des parents, des enseignants et des professionnels, qui doivent travailler en collaboration et en cohérence.
4. Prendre en compte les aspects sensoriels et émotionnels
Les personnes autistes ont souvent une perception sensorielle différente de la norme, qui peut être source de plaisir ou de souffrance. Elles peuvent être hypersensibles ou hypo-sensibles à certains stimuli visuels, auditifs, tactiles, olfactifs ou gustatifs, ce qui peut entraîner des réactions de rejet, de fascination, de peur ou de colère.
Il est important de prendre en compte ces aspects sensoriels et de les intégrer dans l’accompagnement. Il faut également être attentif aux émotions des personnes autistes, qui peuvent avoir du mal à les identifier, à les exprimer et à les réguler. Il existe des outils et des stratégies pour aider les personnes autistes à mieux gérer leur stress, leurs angoisses et leurs frustrations.
Accompagner une personne autiste est un défi, mais aussi une opportunité. C’est une occasion d’apprendre, de partager, de découvrir et de grandir ensemble. C’est une démarche qui demande de la patience, de la bienveillance, de la créativité et de la collaboration. C’est un projet qui vise à améliorer la qualité de vie, le bien-être et l’inclusion des personnes autistes, mais aussi de leurs proches et de la société.